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Josef Rezny est surtout connu chez nous comme étant l'organisateur principal du festival international de cornemuses de Strakonice (république Tchèque). C'est avant tout un musicien, joueur de cornemuses et autres instruments qui a consacré une partie de sa vie à collecter le répertoire traditionnel de sa région ( région Prächen en Bohème, voisine de la région Chodsko, elle aussi célèbre pour sa pratique de la cornemuse). Il a par ailleurs beaucoup oeuvré à la transmission et à la diffusion de ces traditions au travers, entre autres, de son groupe (que l'on a pu voir à Embraud en 1993), du festival et des symposiums de Strakonice ou du Musée de la cornemuse qu'il a monté dans cette même ville. A la veille de ses soixante dix ans, il nous offre ce CD consacré à la cornemuse de Bohème (Dudy). Quarante six morceaux traditionnels présentent l'instrument dans différentes formations musicales, du soliste à l'ensemble de six Dudy en passant par des duos avec violon ou des formations plus étoffées. Bien entendu de nombreux morceaux sont chantés, l'accompagnement de la voix étant une des fonctions principales de ces douces cornemuses. Ces enregistrements sont d'autant plus intéressants que si l'on trouve des disques tchèques avec dudy (sur place, en France c'est plutôt rare), celles-ci ne sont pas toujours audibles, leur volume sonore étant inférieur à celui des clarinettes avec lesquelles on les associe généralement.
Josef Rezny joue quelques morceaux sur deux autres types de cornemuses : l'une, un peu pompeusement baptisée cornemuse royale, est une reconstitution d'après la cornemuse à tête de roi des Cantigas de Santa-Maria, l'autre une copie d'une très intéressante petite cornemuse à trois bourdons latéraux sur souche commune conservée au musée de Strakonice.
Le design résolument moderne de la pochette est là pour nous rappeler que la République Tchèque est en pleine mutation et que la musique trad. et folklorique n'entend pas forcément rester en arrière. Je ne pense que ce CD soit disponible en France (sauf peut-être aux " Cinq planètes "), le plus simple est de profiter du prochain festival (22 au 25 août 96) pour aller le chercher sur place, regardez sur une carte : ça n'est pas si loin...
J.L. Matte (paru dans le n° ??)
Voir la page du présent site sur Josef Rezny
Durée : 62'27 + piste CD Rom Recommandé Trad. Magazine
Voici un CD de musique tchèque sur le thème de Napoléon ! Rien d'étonnant puisque, comme chacun le sait, Napoléon est allé faire une promenade de santé qui s'est mal terminée du côté de l'est. Ce groupe de Bohême du sud, est dirigé par Tomas Spurny, musicien et chercheur, organisateur actuel des symposiums sur la cornemuse qui se tiennent en marge du festival de Strakonice (avec Irena Vesela qui est la seconde joueuse de dudy du groupe.). Il a donc choisi de consacrer cet enregistrement aux nombreux chants qui ont perpétué la mémoire de ces événements. Aux différents sous-thèmes (récits historiques naturellement mais également chant de recrutement, adieux à la bien aimée, belle apprenant la mort de son amant ou déclamant son amour pour les soldats, satire de l'envahisseur etc…) correspondent différents styles instrumentaux : de la formation militaire reconstituée avec fifres, tambours et dudys à une formation plus récente avec duo de clarinettes sib-mib que certaines oreilles trouveront peut-être un peu trop folklorique. Tout cela sous un beau livret avec texte en français et toutes les paroles en tchèque et en allemand sur une partie CD-Rom.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°95 mai-juin 2005)
Rappel :
POSUMAVA DUDACKA MUZIKA - Die Böhmerwald-Dudelsackmusik "Poslyste mladenci Svatebni pisne z Cestic a Posumavi" Muscivars Prague 1995
ed. Akcent Tibor Koblicek, Turicky c 15, 9852 Cinobana, Slovaquie
Les enregistrements de musiciens slovaques sont quasiment introuvables en France, voici donc une référence à commander là-bas; Tibor Koblicek étant également facteur d'instruments, ses coordonnées intéresseront sans doute également ceux qui souhaitent se procurer cornemuses slovaques, flûtes, fujara, vielles à roues locales... La musique slovaque que l'on entend le plus souvent est une musique de danse fortement rythmée par le cymbalum, celle que nous propose Tibor Koblicek est souvent plus intimiste et dominée par l'emploi des flûtes et particulièrement de la fujara, cette très grande flûte-à-bec à trois trous seulement (non pour une utilisation à une seule main mais à cause de l'écartement) et dont la sonorité et la gamme sont typiques des flûtes de type harmonique (sans trou ou avec un faible nombre de trous). A jouer ainsi avec les sonorités on finit vite par trop s'écouter et c'est un peu le reproche que l'on pourra faire à cet enregistrement : les quelques parties chantées, par exemple, gagneraient à être un peu plus spontanées.
J.L. Matte (paru dans le n°50 nov-dec 1996)
Maison des cultures du monde, Coll. "Inédit"
Facilement identifiable à ses belles pochettes noires illustrées par F. Gründ (fondatrice de la collection) elle-même, la collection "Inédit" est une valeur sûre dans le petit monde des enregistrements de musiques du monde. Si les enregistrements sont réalisés sur scène, à Paris, à l'occasion de la venue de musiciens étrangers et non dans leur pays d'origine (sur le "terrain"), le choix des artistes et la qualité des livrets (en français) dénotent un sérieux indéniable. Le présent CD confirme ce qui précède : ces musiciens slovaques (non vraiment professionnels) ne sont pas des anciens mais ils possèdent parfaitement leur art et jouent ici dans le respect des formes traditionnelles. S'il s'autorisent quelques innovations, comme par exemple le jeu de la fujara (traditionnellement soliste) en groupe, le livret l'explique clairement. Ce livret est d'ailleurs rédigé par l'un des musiciens : Igor Danihel, ethnomusicologue slovaque. Le programme du CD est bien pensé et fait le tour des différentes formes musicales (et des différents instruments) d'une région montagneuse de Slovaquie centrale : la Polana. On y passe donc de la musique de berger (flûtes ou cornemuses) à la musique pour ensembles à cordes, davantage influencée par les tziganes. Ceci a été rendu possible par le fait que les musiciens enregistrés ne forment pas un groupe unique mais plutôt un collectif de musiciens spécialisés dans l'un ou l'autre répertoire. Les enregistrements de musique slovaque sont peu courants chez nos disquaires, voilà qui vient joliment combler cette lacune.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°77 mai-juin 2001)
Ed. Peoples Durée : 59'45 Recommandé Trad. Magazine
Dans le n° 77 de cette revue, j'ai eu l'occasion de chroniquer le CD "Slovaquie, Musique de Polana" dans la coll. Inédits qui a pas mal de point commun avec celui-ci, à commencer, pour l'anecdote, par la pochette noire. Tous deux présentent les traditions musicales de Slovaquie centrale et, en particulier, mais pas uniquement, les traditions de flûtes dont la grande fujara à trois trous et au jeu très "harmonique" ainsi qu'une pincée de cornemuse. Tous deux sont des enregistrements dont on ne peut pas dire qu'il s'agisse réellement de collectage (les musiciens semblent être bien d'aujourd'hui…mais la notion de revivalisme en Slovaquie ne peut être comparée à celle en France) mais ils nous livrent la tradition dans son jus, quasiment sans arrangement ajouté, ce qui cible un public un peu averti et curieux. Les enregistrements du présent CD sont dus à Patrick Kersalé, auteur également d'un livret très pédagogique présentant les instruments, les spécificités musicales de ce répertoire (nature des polyphonies vocales par exemple) mais omettant curieusement de présenter les interprètes et les caractéristiques musicales particulières de chaque morceau. Comme je l'ai déjà écrit pour le CD cité ci-dessus, à l'écoute, ces traditions musicales slovaques peuvent paraître moins spectaculaires que certaines autres traditions de l'est (les groupes folkloriques slovaques présentent d'ailleurs davantage de musiques à cymbalum davantage susceptibles d'accrocher le grand public…) mais elle doivent être prises et appréciées telles qu'elles sont, en n'oubliant pas, par exemple, que le jeu de fujara était, le plus souvent, destiné à son seul berger interprète et non à un véritable public.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°88 mars-avril 2003)
Durée : 56'56 Vydalo RB - Slovensky Rozhlas - Bratislava, Mytna 1 - Slovaquie
La musique slovaque est nettement moins connue en France que la musique hongroise (depuis le passage de Ghymes avec Vent d'Est les Français connaissent paradoxalement la musique des minorités hongroises de Slovaquie que celle proprement slovaque); légèrement moins spectaculaire et sans doute un peu influencée dans ses formes actuelles par la musique tchèque, elle déçoit parfois ceux qui l'abordent pour la première fois de manière superficielle et voudraient y trouver les accents hongrois, voire bulgares qu'ils connaissent (les Français et la géographie…). Mais il faut savoir la prendre telle qu'elle se présente à nous pour l'instant (dans des formes que nous pouvons être tentés de trouver parfois, à tort ou à raison, un peu folklorisées) et elle réserve alors de vrais beaux moments.
Le présent CD est dédié au chants et danses du répertoire de cornemuse slovaque au travers d'enregistrements de la radio slovaque réalisés de 1976 à 1988 par deux ensembles avec, dans les deux cas, à la gajda Bernard Garaj (musicien et ethnomusicologue, fils, petit fils et arrière petit fils de cornemuseux et facteurs de cornemuse slovaque, auteur d'un ouvrage sur l'instrument (cf. T.Mag n° ). D'une plage à l'autre les ambiances varient entre solos de gajdas et plage plus symphoniques ou gajda et cymbalum concertent avec un orchestre. Et, bien entendu on y entend des chanteurs à voix puissantes sans lesquels un ensemble slovaque n'oserait se produire.
Jean-Luc Matte (paru dans le n° ???) Rappels : Rodny Môj Kraj - Piesne zo slovenskych zabav 1996 (deux groupes slovaques dont Ludova Hudba Ponitran avec Bernard Garaj mais essentiellement une musique de chants et cordes (frottées et cymbalum).
Ponitran "Slovakia" (juste ci-dessous)
Durée : 57'19 Contact B. Garaj : bgaraj suivi de @stonline.sk
Durée : 64'27
Durée : 54'08 Contact pour les deux derniers : Petr Cip, hist.nastroje suivi de @seznam.cz
Le premier CD vient de Slovaquie, il est interprété par le groupe Ponitran dont je vous ai déjà parlé ici-même et que l'on a pu entendre à Autun cet été. Les deux autres CD sont ceux d'un groupe de Moravie qui, comme chacun le sait (sic !) est la région à l'est de la République Tchèque, celle de l'ouest étant la Bohême (ça y est ça vous revient…). Si je chronique ces trois CD ensemble c'est qu'ils ont pas mal de points communs à commencer par un style musical général que le public français classera en revivaliste plutôt folklorique et qui emprunte naturellement à la tradition locale la plus ancienne (tradition de cornemuse par exemple, un modèle relativement différent d'ailleurs entre la gajdy slovaque et celle de Moravie) mais également à des apports tziganes (jeu des violons, du cymbalum…) et à la pratique folklorique de la seconde moitié du XXème siècle dans cette partie de l'Europe qui a apporté notamment un certain sens du spectacle et une indéniable rigueur musicale (remarquons d'ailleurs, signe d'évolution, que, pour la première fois, les musiciens de Ponitran figurent sur la pochette en costumes actuels et non traditionnels). Un autre point commun est la place très importante donnée au chant, le plus souvent lancé à pleine voix, qu'elle soit masculine ou féminine : les musiciens de ces régions ne restent pas longtemps sans chanter et il est probable qu'ils ne pourraient concevoir un CD ou un spectacle purement instrumental. Le groupe Ponitran comporte en son sein le joueur de cornemuse Bernard Garaj, ethnomusicologue spécialiste de l'instrument et issu d'une lignée de joueur de gajdy. Au sein du groupe Morave Solan, c'est Petr Cip qui tient (discrètement…) la cornemuse. Il fait partie de la famille de facteurs de cornemuses et instruments à vents traditionnels et anciens la plus réputée de République Tchèque et a exposé une ou deux fois à Saint-Chartier avec son père Pavel qui joue d'ailleurs en tant qu'invité sur le CD " Dobre je s muziku ". L'autre CD de ce dernier groupe est un CD consacré au répertoire de Noël mais, mis à part sur la plage où intervient un quintet de cuivres (brass-band), cela ne ressort guère à nos oreilles non initiées : à conseiller donc à ceux qui ne supportent plus " Petit papa Noël " ou " Mon beau sapin "….
Jean-Luc Matte (paru dans le n°104 nov-dec. 2005)
Rappels : Ponitran : voir à partir de la chronique juste ci-dessus : Ol'un et Ponitran "Zahraj mi, gajdosk"
Soláň : "..A toz Jaku..." LM Music 1998
Solan, Danaj & Technik "Dyz sem byl malucky" (juste ci-dessous)
Soláň "...dáme si to eṧče raz...." (pour leurs 30 ans 1 CD compil + 1 CD nouveau)
Voir également un CD et deux cassettes de ce groupe mentionnés sur notre page consacrée aux albums trad. de chants de Noël
Gajdovali gajdosi ".. z Moravy a Slezska." CD présentant plusieurs groupes moraves, tous avec un joueur de cornemuse et dont le groupe Solan
Durée : 47'31 Indies Happy Trail http://www.indiesrec.cz jaromir suivi de @indierec.cz MAM620-2
Voici un CD tchèque ou plus exactement Morave qui présente deux originalités : la première est le partage des plages entre trois groupes : Danaj, Technik et, enfin, Solan dont je vous ai déjà parlé à propos d'un CD de Noël et qui compte dans ses rangs le facteur d'instruments à vent Petr Cip. La seconde originalité est que chaque plage est interprétée par un jeune de 5 à 17 ans, accompagné par l'un des ensembles cités, plus rarement par un petit chœur. Visiblement, à voir le joli livret, cet album est destiné à un jeune public. Même dans le cadre de disques pour enfants, et même lorsque j'en étais encore un, je n'ai jamais été trop fan des interprétations juvéniles, souvent un peu trop " naturelles " mais ici la technique vocale est au rendez-vous et certains d'entre vous risquent même de trouver cela trop lisse, y compris dans les accompagnements presque trop propres. Effectivement, cymbalum, violons, clarinettes etc…ne sont pas aussi débridés que dans la musique tzigane et nous sommes loin ici d'enregistrements de collectage…. Mais ceux qui ont un tant soit peu fréquenté ce pays et/ou ses musiciens apprécieront de retrouver cette pulsation si caractéristique.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°124 mars-avril 2009)
Rappels : voir chronique juste ci-dessus
Petko Stefanov 7 baba Tonka str. 1517 SOFIA Bulgarie (petko_steph suivi de @yahoo.com)
Bien que parlant parfaitement le français, Petko Stefanov est encore peu connu en France, alors qu'il l'est davantage en Espagne où il a notamment participé à plusieurs concerts de cornemuseux solistes dans lesquels se succédaient Patrick Molard, Fred Morrison, X.M. Budino et quelques autres pointures du monde des cornemuses d'Europe. Avec cet enregistrement, Petko confirme, s'il en est besoin, ses talents de soliste : entièrement seul sur les deux tiers des plages et accompagné d'un simple tapan et d'une discrète tamboura sur les cinq autres, il nous offre un jeu très vivant, techniquement riche, mais jamais gratuitement virtuose, qui ravira tous ceux qui s'essayent à la gaida (l'excellente prise de son permet de saisir toutes les nuances du jeu) et, plus généralement tous les amateurs de musique des balkans. Il a su, par ailleurs, éviter l'écueil de la monotonie des disques solistes en variant l'origine des morceaux (des différentes régions de Bulgarie et quelques compositions), les tonalités (j'ai omis de vous dire qu'il est également un facteur réputé) et, bien entendu les rythmes (le nombre de temps par mesure est indiqué pour chaque plage mais pas le découpage interne en groupes de 2 ou 3 temps). Elève de Kostadin Varimezov, il réalise, avec un CD de cette qualité, le plus bel hommage qu'un musicien puisse rendre à son maître.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°72 juillet-août 2000)
Gürültü et Petko Stefanov : "Sofia -Bourges -Istambul" Buda Musique 2003
Et voir les photos du concert de Peko à St-Chartier 2005
61'40 Dora Stratou Theatre - 8 Scholiou Street GR-105 58 Athens (fax 301-3246921)
De la part d'un ensemble quasi institutionnel et principalement orienté sur la danse comme l'ensemble Dora Stratou, on pourrait s'attendre à des enregistrements de musique quelque peu aseptisés, visant le grand public, d'autant plus que la musique traditionnelle grecque a souvent été présentée sous des formes très folklorisée. Il n'en est rien et, avec ce CD, cette institution fondée en 1953 montre une orientation très traditionnelle : les danses sont jouées, sans artifice rapporté mais avec brio, par des ensembles réduits de composition traditionnelle : deux hautbois et un tambour, une gajda (la gajda macédonienne est très similaire à la gajda bulgare) et une ou deux percussions, une chanteuse ou un chanteur accompagné à la clarinette. Le livret donne pour chaque plage l'indication du découpage rythmique de ces airs asymétriques (de type 9 temps découpé en 2+2+2+3 par exemple) ce qui intéressera non seulement les danseurs mais également les musiciens et en particulier les percussionnistes. Je ne sais si le disque est importé mais cette troupe de danse se produit de temps à autre en France.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°71 mai-juin 2000)
Durée : 66'35 Recordings and Notes by Wolf Dietrich Topic records Bravos Trad. Magazine
Amateurs de cornemuses extra-hexagonales à vos platines, voici un beau cadeau que nous fait l'ethnomusicologue Wolf Dietrich : les enregistrements de cornemuses grecques ne sont pas légions aussi ne laissons pas passer ce CD entier, de collectages récents d'anciens (la plupart dépassent la soixantaine) en pleine possession de leur technique et couvrant les divers types de cornemuses de ce pays (de celles du nord, apparentées aux gaidas bulgares ou macédoniennes, à celles des îles, à double chalumeau, plus proches du mezzued tunisien…). Le livret (en anglais) présente chacune des 28 plages et il est juste dommage qu'il n'y ait pas davantage de photos des différents types et sous-types d'instruments entendus, histoire d'éclairer un peu plus la lanterne des auditeurs (notamment pour ce musicien qui fait entendre une amorce de polyphonie). Si j'hésite toujours à décerner les Bravos à un CD de collectage (surtout consacré à un instrument unique), ce serait injuste de ne pas le faire ici : ces documents sont peu courants, d'un grand intérêt et si quelques plages sont un peu répétitives (destinées à la danse plus qu'à l'écoute), le reste est très audible.
Jean-Luc Matte (paru dans le n°105 Janv-fev. 2006)