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Jean-Luc Matte

Infos mumuses
Les citations de la semaine

Année 2007 (dans le désordre)

Chaque semaine, je livre à votre sagacité, une citation dont l'auteur est a découvrir. Ci-dessous une petite compilation de celles-ci ainsi que quelques autres extraits que je vous ai livrés sans vous faire chercher... 

Note : la plupart des citations me sont désormais proposées par mes lecteurs, encore merci à eux...

Naturellement, il y a parmi ces citations des choses que j'approuve pleinement, des témoignages anciens intéressants mais également des vues romancées plus tardives et des perles volontaires ou involontaires à prendre au second degrés...


Je commence par celle qui a indubitablement le plus marqué mes lecteurs :

" Le djembé et le didjeridoo (…) au même titre que l'acné et les cheveux gras, (...) sont des manifestations répugnantes de l'adolescence. Alors que la cornemuse procède d'une vraie volonté de nuire " était tirée d'une BD de l'auteur dessinateur Bouletcorp à lire sur http://www.bouletcorp.com/blog/index.php?date=20070524


" Des buvettes avaient été improvisées sous de grossières bâches grises ou multicolores. On débitait des pintes de bière que les gueux enfilaient les unes après les autres sans sourciller. L'alcool aidant, les esprits s'échauffèrent dangereusement et le convoi n'était pas encore arrivé sur la place du village que déjà des échauffourées opposèrent des jeunes - et des moins jeunes - du village à des groupuscules venus d'ailleurs. Des violoneux et des joueurs de zakpyp grimpés sur une estrade fabriquée à la hâte avec des planches et des tonneaux, firent dégorger de leurs instruments une volée d'airs éminemment populaires. Hilares et ravis, les paysans et les manouvriers, oubliant pour un temps leurs turpitudes quotidiennes, reprirent en choeur ces refrains du folklore flamand. Spontanément, des groupes de danseurs s'accaparèrent le parvis de la petite église pour improviser une ronde autour du bûcher. "

"Marie-Jeanne, sorcière de Flandre", page 282. roman de Régis Macke, éditions "Marais du Livre" - septembre 2005

Pour voir le livre : http://www.maraisdulivre.com/


Entendu sur France Inter dimanche vers 10h25, après la diffusion de La Paimpolaise : " une chanson de Théodore Botrel qui était une sorte de breton professionnel, de breton à but lucratif… "
"J'ai été réveillée ce matin par le son d'une cornemeuse, dont jouait un auvergnat voyageant au loin avec une boîte de dentelles. Je commence à m'ennuyer de n'avoir ni piano, ni harpe, ni guitare, ni même une serinette ! Rien ! "

La scène se passe à Plombières-les-bains en 1808, où une jeune anglaise de 18 ans, Sarah Newton (1789-1850), accompagne en cure, en qualité de demoiselle de compagnie, Madame de Coigny. Ces lignes sont extraites de son journal de voyage :Madame de Tracy. "Essais divers, lettres et pensées". Teulet éditeurs, trois volumes de 1852 à 1855. Paris.

Cité par Louis Jouve. "Voyages anciens et modernes dans les Vosges". Veuve Durand et fils, libraires-éditeurs, Épinal, 1881. P 133. Reprint par les éditions de la Tour Gile. Dépôt légal 4è trim. 2000. ISBN : 2-87802-388-9.


" C'est à l'écoute des voix populaires que l'ouïe devient savante. "

livret du CD du groupe Baron Samedi accompagné (ou accompagnant ?) Robert Amyot.


" Hier c'était la musique ; en l'espace de deux heures, elle a tenté de m'enseigner à jouer de la harpe, du biniou de mer et enfin de la flûte "

page 269 du tome 1 de "L'apprenti assassin" (il y en a au moins 13) de Robin HOBB et ce même biniou de mer est plusieurs fois cité dans les différents tomes. Par exemple p.168 du tome 11 :

" Il s'installa avec précaution à côté de Lourd et sortit de sa chemise le plus petit biniou de mer que j'eusse jamais vu. Cet instrument est sans doute le plus répandu dans toutes les marines car il résiste aussi bien aux intempéries qu'aux mauvais traitements ; il ne faut guère d'entraînement pour apprendre à en tirer une mélodie simple mais un musicien doué peut divertir une assistance aussi bien qu'un ménestrel de Castelcerf. "


" MUSIQUE / folklore : Le riche passé musical de la Molvanie remonte au Moyen-Âge, lorsque les bergers jouaient de la kvkadra (simple corne en cuivre servant à effrayer les loups). Malheureusement, cet instrument eut le même effet sur le public. Aussi l'objet fut-il modifié au XVIème siècle pour devenir ce qu'on appelle à présent une zjardrill (biniou en peau de bouc dont on gonfle les soufflets avec le coude gauche, tout en actionnant une série de pistons et d'anches sur le clavier). En raison de sa complexité technique, le zjardrill n'émettait que trois notes. Une riche tradition populaire se développa pourtant. Aujourd'hui encore, on peut entendre ces instruments, surtout dans les régions les plus isolées, où l'on se réunit pour des danses traditionnelles, telle la mzazeruk où trois jeunes femmes se trémoussent en une gigue énergique, tandis qu'autour, les hommes essaient de les tripoter."

"Jetlag Travel Guide - La Molvanie" par Santo Cilauro, Tom Gleisner et Rob Sitch, faux guide de voyage sur un pays imaginaire d'Europe de l'Est -une sorte de concentré de Roumanie et de Bulgarie.

voir le site officiel de la Molvanie (en anglais) : http://www.molvania.com ou http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=17117 (en français)


"Roseaux et rosettes
Noisiers et noisettes,
Dansereaux, dansettes
Musars et musettes
Furent en grand bruit;
Mais nos brebisettes
Soeuffrent grans disettes;
Buissoncheaux, branchettes,
Raincheaux ne ronchettes
N'ont foeulle ne fruict.
"

Jean Molinet, " Le bergier sans solas. "


" El Pollo Muelas s'était accroupi, sifflant comme une cornemuse pleine de trous. "

Arturo PEREZ-REVERTE, La peau du tambour, Paris, Éd. Du Seuil, 1997, p. 405.


" Robin mouton, qui par la ville
Me suivait pour un peu de pain,
Et qui m'aurait suivi jusques au bout du monde.
Hélas! de ma
musette il entendait le son;
Il me sentait venir de cent pas à la ronde.
Ah! le pauvre Robin mouton!
"

Jean de La Fontaine dans "Le berger et son troupeau" (livre 9, fable 19).


" Les chenilles sont passées par là. Le problème du musicien c'est ça : en été on ne peut pas faire du concert et du jardin "

Jacky Molard sur la petite vidéo du CD "Jacky Molard Acoustic Quartet" où il parle presque autant de jardinage puis cuisine que de musique ce qui donne un côté très gascon à ce reportage… (sauf que là on est en Bretagne et il pleut lorsque l'on passe à table…). Vous pouvez voir cette vidéo sur http://innacor.free.fr/INNACOM/molard.html


" ...pour voir un peu les belles dames
Et les beaux messieurs tous en rond,
Qui dansaient, dansaient corps et âme.
Mais ils avaient changé de ton,
Ils faisaient fi des rigodons,
Menuets et pavanes,
Tarentelles, sardanes,
Et les bell's dames m'ont dit ceci :
"
Étranger, sauve-toi d'ici
Ou l'on donne l'alarme
Aux chiens et aux gendarmes!
"… "

était de Georges Brassens dans "La route aux quatre chansons"


" N'est florissante, en réalité, que la presse musicale people, mais comme aucun paparazzi ne s'est risqué pour le moment à prendre des photos volées des amours torrides d'un biniou et d'une bombarde, nous devrons encore pour un moment nous contenter de tirages très modestes"

Bernard Hommerie dans le n°200 de Musique Bretonne, la revue de Dastum


" A Paris, l'accordéon m'a transformée en étrange-air. C'est un soutien gorge à touches, c'est un instrument sensuel et puis ça respire, quand on joue de l'accordéon c'est un contact très physique ".

" L'accordéon est parfait, c'est vraiment une extension de la voix - en une petite boîte on a toute une chorale contre le ventre qui peut devenir hystérique ou rester toute douce "

respectivement de Yasmine Végas et de Yéti, deux joueuses de chromatique et chanteuses, apparemment plutôt rock, toutes deux interviewées dans le n°62 d'Accordéons et accordéonistes consacré aux femmes et l'accordéon.


"Eh bien, moi, je n'étais pas de ces tâte-poules qui ne peuvent pas quitter les cotillons de leur femme. Certainement je l'aimais bien, mais il n'est pas besoin pour montrer son affection de se cajoler tout le temps: lorsqu'il le fallait donc, nous nous séparions sans grimaces.C'est bien vrai aussi, que je n'étais pas comme les chabretaïres ou ménétriers qui ne trouvent de pire maison que la leur, accoutumés qu'ils sont à faire noce partout où ils vont; au contraire,je revenais toujours avec plaisir chez nous."

"Jacquou le croquant" d'Eugène Le Roy. Le roman entier est disponible, par exemple, sur http://jydupuis.apinc.org/vents/leroy-jacquou.pdf


Cela se passe en 1836, au Texas, à Fort Alamo. Un personnage célèbre arrive en renfort, face aux Mexicains :

"D'emblée, Davy Crockett annonce qu'il ne veut aucun commandement. Il exige de combattre comme simple soldat. Avec lui, le moral de la garnison, déjà haut, atteint des sommets. C'est un héros vivant. (...) C'est un joyeux compagnon aussi. Il est venu non seulement avec son fusil, mais avec son violon, sur lequel il joue des airs du folklore. Un soir, il donne même un récital, avec un autre soldat qui joue de la cornemuse."

Etait de … Pierre Bellemare - Jean-François Nahmias, "Survivront-ils ?", Livre de poche n° 15507, p. 226


" La valse enroule et déroule
Au fil de l'air tant de mystères
"

était tirée des paroles de " Leçon de Valse ", paroles et musiques de Marc Perrone sur son dernier CD "Mes p'tites chansons"


" A chacun son singulier chemin de liberté et d'innovation, émergé de la marmite bouillante des tradtions, réelles ou imaginaires. "

édito du CD Planetes Musiques 2007 signé Olivier Durif et visant, naturellement , les artistes présents dans cette manifestation


"Ainsi, à quelques jours du départ, le professeur de chant est venu de bon matin crier sous nos fenêtres qu'il avait pu enfermer dans sa classe le meilleur cornemusier du pays. Nous lui avons emboîté le pas, un peu gênés tout de même. Nous n'en demandions pas tant, mais la prise avait l'air de taille : c'était un vieux borgne et déplumé, l'œil mouillé de malice, qui somnolait sous le tableau noir, sa cornemuse entre les genoux. Il s'appelait Lefteria, ce qui à une lettre près signifie "liberté", et courait depuis trente ans les chemins de Macédoine pour faire les noces et les baptêmes.

L'air mortifié de s'être ainsi laissé coincer par le professeur. Il fallut l'inviter au Jadran et lui offrir quatre tournées pour l'amener à composition. Entretemps une véritable cour s'était rassemblée pour l'écouter : le marchand de cercueils, le postier, le secrétaire du Parti, tous des garçons dans la trentaine qui lui témoignaient de grands égards.

Le soleil était au plus haut et la chaleur terrible. La cornemuse puait le suint et le cuir mal tanné attirait des myriades de mouches qui formaient des auréoles bourdonnantes sur les crânes perlés de sueur. [...] C'est antique, la cornemuse, et fait pour exprimer des choses immémoriales : le cri du geai, la chute d'une averse, la panique d'une jeune fille poursuivie.[...] Lorsqu'il attaqua la danse finale : un caquetage impérieux sorti du fond des âges, la salle était noire de monde et tous les derrières, tous les orteils du café étaient en mouvement."

"L'usage du monde" , de Nicolas Bouvier, Petite Bibliothèque Payot ISBN 2-228-89401-X. Un récit de voyage entre Genève et le Khyber Pass en 1953-1954.


" Je n'avais pas soif, mais une agréable odeur de miel me rappela que je n'avais rien avalé depuis un certain temps déjà. Protestant contre ma négligence, mon estomac émit un grondement bruyant plutôt embarrassant.

- Dis donc, Jamie, on dirait que tu as faim ? Ou est-ce que tu t'es assis sur une cornemuse ? cria Rupert en se méprenant sur les sources du bruit.

- Je suis tellement affamé que si j'avais une cornemuse sous la main, je la mangerais! Répondit Jamie en prenant galamment mes borborygmes à son compte. "

page 78 du livre de Diana Gabaldon "Le Chardon et le Tartan" (titre anglais: Outlander), paru aux Presses de la Cité. L'action se situe en Ecosse, en 1743, au "bon vieux temps" de Bonnie Prince Charlie.

On peut également lire dans cet ouvrage :

Pages 109 et 110

"Derrière le trône vide, un jeune cornemuseur s'échauffait avec moult soupirs et couinements. […]

Soudain le cornemuseur se mit à jouer pour de bon. Après une éructation préliminaire, l'instrument émit un son strident à vous percer les tympans qui se modula pour ressembler vaguement à une mélodie. […]

Le laird resta immobile quelques instants, semblant se recueillir, puis il leva une main. Le vacarme infernal de la cornemuse mourut dans un gémissement pitoyable et l'Assemblée put commencer."

Page 176

"Signe qu'il s'agissait d'une occasion extraordinaire, le jeune cornemuseur était assisté par deux comparses, dont un homme à l'allure altière que son instrument aux anches d'ivoire désignait comme un grand maître. Sur un hochement de tête de ce dernier, les deux autres embouchèrent leur instrument et le hall s'emplit aussitôt d'un couinement strident. Nettement plus petites que leurs grandes sœurs réservées aux champs de bataille, ces petites cornemuses étaient néanmoins capables d'émettre un tintamarre épouvantable."


de Diana Gabaldon également, une petite page d'anthologie, extraite du bouquin "Le Talisman" (suite de "Outlander") pages 666-667

" Je sentais la présence des hommes tout autour de moi dans le noir. Un cornemuseur marchait à côté de moi.

J'entendais le frottement de l'outre en cuir contre son bras et devinais les contours des bourdons appuyés sur son épaule. Ceux-ci tressautaient à chaque pas, comme s'il portait un petit animal dans ses bras.

Je le connaissais. Il s'appelait Labhriunn MacIan. Les cornemuseurs du clan se relayaient pour sonner le réveil chaque matin à Stirling, jusqu'à ce que tous les soldats soient debout, parés pour le combat du jour.

À l'approche du soir, un des sonneurs faisait à nouveau reten­tir sa plainte, et tout le campement s'arrêtait pour l'écouter. Les notes aiguës et traînantes semblaient inviter les ombres de la lande à se répandre autour de nous, et lorsque la musique se taisait la nuit était tombée.

Matin et soir, Labhriunn MacIan allait et venait de son pas lent et sûr, le coude serré contre son instrument. Il jouait les yeux fermés et laissait ses doigts courir adroitement sur le cha­lumeau. Malgré le froid, je sortais souvent m'asseoir pour l'ob­server, et je laissais la musique m'envahir. Quand il jouait, MacIan semblait oublier le monde autour de lui. Il décrivait des allées et venues comme dans un rêve, déversant tout son être dans les accords de son instrument.

Il y avait les musettes irlandaises, dont on jouait à l'intérieur, et les grandes cornemuses des Hautes Terres qui sonnaient le réveil chaque matin et encourageaient les hommes pendant la bataille. C'était de cette dernière que jouait MacIan.

Il pressa l'outre pour en vider l'air dans un long gémissement et rabattit les bourdons pour ranger son instrument. C'est alors qu'il rouvrit les yeux et m'aperçut.

- 'soir, milady.

Il avait une voix traînante et un accent très marqué.

- Bonsoir, MacIan. Dites-moi, pourquoi jouez-vous toujours les yeux fermés ? Il sourit et se gratta le crâne.

- Sans doute parce que c'est mon grand-père qui m'a appris à jouer, milady. Il était aveugle. C'est toujours lui que je vois quand je joue, s'avançant sur la grève, sa longue barbe balayée par le vent, les yeux fermés pour se protéger du sable. J'entends encore le son de sa cornemuse qui se répercutait le long des falaises.

- Ah, c'est pour ça que votre musique est si mélancolique et envoûtante. Vous jouez pour les falaises et la mer. D'où venez-vous donc, MacIan ?

- Des îles Shetland, milady. Très loin d'ici.

- Il marqua une pause avant d'ajouter :

- Vous devez savoir ce que c'est, milady. Je suis sûr que vous venez de plus loin encore.

- C'est vrai, convins-je. Bonne nuit, MacIan. "


" Ces insulaires, Irma ne seront jamais européens. Dommage, votre fauve eût été heureux au pays de la cornemuse."

Maurice Denuzière au troisième paragraphe de " Un chien de saison "


" Le poulpe à droite de l'image sorti du cadre en se traînant avec lenteur, s'aidant des ventouses de ses tentacules, après un certain temps il revint dans le champ, transportant quelque chose sur son encéphale. Bien que l'environnement aurait pu me faire douter, d'après la forme de l'objet il n'y avait aucun doute : c'était un biniou.

La pieuvre grise s'en saisit de ses huit tentacules et enficha le tube d'insufflation dans son siphon. Ses bras s'enroulèrent autour du sac et des bourdons, deux d'entre se fixèrent sur le hautbois. La pieuvre se gonfla et se mit à jouer en tortillant ses bras sur le hautbois. La sonorité était forte et caractéristique de la cornemuse, mais la musique était encore plus expérimentale que la pire des chansons du pire groupe de rock progressif sous LSD coupé à l'anthrax. Des sons spiralés s'envolant vers les aigus avec des ruptures brutales et de longs arpèges languissants. Cette musique, mise à part son étrangeté, avait certaines propriétés hypnotiques. Par dessus se superposèrent les chuintements télépathiques de la pieuvre en chef. "

tirée de " Les élections présidentielles n'ont pas eu lieu ", à lire sur http://www2.france-jeunes.net/lire-les-elections-presidentielles-n-ont-pas-eu-lieu-23394.htm


" Le matin, de bonne heure, nous nous réunîmes, les invités, pour aller chercher la mariée dans son village. Devant nous marchait le musicien avec sa musette, au bourdon de laquelle flottaient au moins deux aunes de rubans. Nous autres, nous en avions bien chacun une aune à nos chapeaux. Nous étions gais comme des jeunes gars de vingt ans, mais nous ne poussions pas de ces cris sauvages qu'on entend aux noces du Limousin et qui me font tressaillir chaque fois. "

était extraite de : Souvenirs d'un maçon de la Creuse, Par "Le Solitaire", parus en feuilleton dans La Croix de Limoges entre le 5 janvier et le 16 février 1896 et réédité de nos jours par Alain Faure.

Il y a aussi celle-ci, toujours pendant le mariage

" Sur la fin du repas, la jeunesse passa dans la grange pour danser. C'était une gaieté folle, mais de bon aloi. La bourrée et l'auvergnate faisaient fureur ; la musette n'avait pas un moment de répit. Le plus souvent c'est la vielle qui est l'instrument favori pour conduire la danse. "


" C'est en France, dans la collégiale de Saint Bonnet le Château (près de Saint Étienne) que des correspondances précises entre le Zodiaque et les instruments de musique sont le plus clairement représentées.....

....Le rapprochement de la cornemuse (signe d'air) avec le signe des gémeaux est assez évident. C'est un instrument à vent dont les deux tuyaux sonores symbolisent clairement la dualité des gémeaux, complétée par sa représentation par deux traits reliés entre eux (II).

Désignés par les noms de cornemuse ou de musette, ces instruments, composés d'anches de hautbois et de bombardes à sons graves (qui plus tard donneront naissances au basson) sont adapté à des outres."

" Musique des mondes ", par Manfred Kelkel : " essai sur la métamusique " Chapitre : " Le zodiaque musical " Je vous laisse en penser ce que vous voulez....

On retrouve plus ou moins ces phrases dans l'ouvrage " Musique et symbolisme " de Roger Cotte (1988), ce qui explique qu'un autre d'entre vous m'ai proposé cet auteur…


" Et les notes confuses
que font les cornemuses
quand elles se dégonflent
"

" Tu ronfles" (titre provisoire…) chanson de Juliette, inédite, entendue jeudi 22 mars sur France Inter dans le " Fou du Roi ".


" Et le voyageur ne devra pas s'étonner d'entendre de la musique dans les rues, car cela, aussi, est considéré comme une thérapie. Le pèlerin irlandais, surtout, sera heureux de déceler, dans la mélodieuse cornemuse flamande, des traces d'accents celtiques ayant de singulières ressemblances avec la harpe, ce que les Gheelois attribuent à l'influence du bouffon, dont on dit qu'il maîtrisait fort bien l'instrument national irlandais. "

Ciaran Carson tirée de "Thé au trèfle" (titre original " Shamrock Tea") roman traduit de l'anglais (Irlande) par Sophie Bastide-Foltz, Actes Sud, 2004, coll. Le cabinet de lecture. p.78.


"Ceux de la noce arrivèrent comme il faisait nuit. Ils avaient dansé tout l'après-midi, chez Vassenat l'aubergiste, entraînés par les deux musiciens : un vieux maigre qui manoeuvrait avec conviction le tourniquet d'une vielle, et un joufflu au nez cassé qui jouait de la musette."

"La Vie d'un Simple", d'Emile Guillaumin.

La scène se déroule en 1829 ou 1830, et, comme elle est autobiographique, elle accrédite le cliché du couple vielle-cornemuse, en tout cas en Bourbonnais à cette époque. On danse donc l'après-midi chez Vassenat, le buraliste-aubergiste, et, le soir, la noce se rassemble dans la grange du domaine. Là, "la lanterne accrochée au milieu, très haut, donnait une clarté bien pauvre et, dans la demi-obscurité, les danseurs (...) tournaient à qui mieux mieux ou s'agitaient en cadence dans les multiples figures de la bourrée. (...) Les danses se continuèrent jusqu'à deux heures du matin." Le lendemain, après le déjeuner, "il y eut encore une petite sauterie dans la grange", clôturée par "la ronde finale du torchon." Le même couple de musiciens en action est cité une autre fois plus loin dans le livre.


"Le plus ordinairement, dans les petits comités, on danse au son de la voix, en variant les intonations pour éviter la monotonie ; le beau est de prononcer des paroles, et il est rare que chaque village n'ait pas son chanteur ou sa chanteuse, son musetei ou sa museteire. Dans les grandes circonstances, dans les fêtes patronales, par exemple, l'orchestre est composé d'un tambour et d'un fifre, ou seulement de la musette chérie, qu'on appelle chabre (chèvre). Celle-ci a le plus grand attrait dans nos montagnes, tout un village s'émeut à ses sons."

J.B. Bouillet, "l'Album auvergnat" p.8 et 9, reprise dans le livret accompagnant le CD J-B Bouillet, " Bourrées et montagnardes ", de J.Lanfranchi et JM Péru


"(…)

Coureur d'idéal, - sans idée ;
Rime riche, - et jamais rimée ;
Sans avoir été, - revenu ;
Se trouvant partout perdu.

Poète, en dépit de ses vers ;
Artiste sans art, - à l'envers,
Philosophe, - à tort à travers.

Un drôle sérieux, - pas drôle.
Acteur, il ne sut pas son rôle ;
Peintre : il jouait de la
musette ;
Et musicien : de la palette.

(…)"

"Epitaphe" et tirée du recueil "Les Amours jaunes", de Tristan Corbière (Morlaix, 1845 - Morlaix, 1875). à lire en entier sur http://www.florilege.free.fr/corbiere/les_amours_jaunes.html


"Il y avait notre Baptistou, le chevrier d'Altéïrac qui savait le violon, trois du pays de Nages qui connaissaient la musette, et le brigadier Méric de Boucoiran, dit Sans-Quartier, qui tirait d'angéliques mélodies de son hautbois".

"Les fous de Dieu", Jean-Pierre Chabrol, 1961. Le roman se base durant la période où camisards et catholiques s'opposaient dans les Cévennes, entre 1702 et 1704. Les personnages cités sont dans le "camp" huguenot...


"J'en ai marre de moisir dans cette ville pleine d'Argentins et d'Argentines comme celle qu t'a parlé. Ils sont fous et ils me traitent de gaita. Gaita ! Moi, qui ai toujours pensé que la gaita n'est qu'une machine à fabriquer des pets geignards... "

tirée du roman policier de Manuel Vazquez Montalban : "Le quintette de Buenos Aires" ; le héros est un détective privé barcelonais parti enquêter à Buenos Aires :

A la page précédente on peut également lire :

"Il hurle et Alma et Raul se précipitent et restent en suspens devant son hystérie.

- Allons bon. Le gaita perd les pédales, dit Alma.

- Où tu vois une gaita, bon sang ! Où elle est, ta gaita ?

- Un gaita, c'est un gallego. Un espagnol.

- Je n'ai jamais soufflé dans une gaita de ma vie ! C'est le type qui a inventé ce satané lunfardo qui était un touche-gaita !"


Entendu dans le film "Conte d'été" de Rohmer :

La scène se passe à Dinard.

"Le biniou, c'est toujours pareil, ça me casse les oreilles." dit par Margot, une jeune briochine

Son compagnon de voiture, un rennais, lui rétorque que ce n'est pas vrai et qu'il y a des choses bien. Il évoque le rock celtique. Plus tard il compose une chanson de marins, même si son univers est plutot le blues. Il envisage d'ailleurs de devenir musicien pro.

Tous deux vont ensuite faire du collectage auprès d'un terre neuvas qui leur chante une chanson dans laquelle les marins se moquaient de leur supérieur.


"Mais le 31 décembre, l'humour reprenait le dessus pour l'avenir avec un Langdüddelsackkurzbloserbleichfotzeg'sicht (court souffleur de longue cornemuse à la pâle figure de chatte)."

Etait de Roger Siffer in Morceaux choisis, Editions La Nuée Bleue/DNA, Strasbourg, 1998


" Les folkeux d'France rengainent leur rengaine
dès qu'il s'agit de gratter leur violon
"

tirée d'une chanson de Bernard Lortat Jacob " Un pantalon breton " que l'on peut lire sur son blog http://lortajablog.free.fr/ . Les deux premiers vers en sont :

" Un pantalon tenu par des bretelles.
Un restaurant tenu par des bretons
"

mais c'est moins musical....


" Que ne ferais-je pas pour te séduire
La pompe à neige et la brosse à reluire
Les sortilèges des rivages les plus nostalgiques
Les
cornemuses des muses celtiques "

chanson " L'Irlandaise " de Claude Nougaro, dont le début est " Occitane, tu as mis dans mon âme Une ballade irlandaise… " sur une musique de Lockwood… http://www.frmusique.ru/texts/n/nougaro_claude/irlandaise.htm


"Vos chœurs polyphoniquant
Leurs salades ancestrales
(…)
Que du vent !
"

Patrick Vaillant, tirée de " Que du vent ! " dans son dernier album "Bastian Contrari" 2007


"87 pour cent des femmes préfèrent les musiciens.... Selon une

enquête DKBLRT/ MILONGA*, 87 % des femmes interrogées préfèrent les

hommes qui pratiquent un instrument de musique. (Échantillon de 400

femmes, âgées de 18 à 99 ans).

Selon ces femmes, les musiciens sont plus :

* Créatifs

* Sensuels

* A l'écoute

* Libres

* Capables d'improviser

Selon elles, le critère " non musicien " ne constitue cependant pas un critère " d'abandon ou d'exclusion " et quelqu'un de tout à fait nul

en musique, mais qui se donnerait à fond, garderait quelques chances.

Le style le plus recherché reste le Rock an Roll (38%), suivi de très près par le Reggae (33 %) et le jazz (27%).

Note étonnante : les joueurs de cornemuse gagneraient du terrain.(2,7%)."

lu sur http://www.milongamusic.com,


"Le rire semblait mort, un mot du maire le ranima. Il était neuf heures environ ; on allait prendre le café. Au-dehors, sous les pommiers de la première cour, le bal champêtre commençait. Par la fenêtre ouverte on apercevait toute la fête. Des lumignons pendus aux branches donnaient aux feuilles des nuances de vert-de-gris. Rustres et rustaudes sautaient en rond en hurlant un air de danse sauvage qu'accompagnaient faiblement deux violons et une clarinette juchés sur une grande table de cuisine en estrade. Le chant tumultueux des paysans couvrait entièrement parfois la chanson des instruments ; et la frêle musique déchirée par les voix déchaînées semblait tomber du ciel en lambeaux, en petits fragments de quelques notes éparpillées. "

"Une vie" de Guy de Maupassant chapitre 4


"Il ventait à soulever le château dont les corridors tonnaient ainsi que des bombardes et sifflaient par instant tels que des flûtes."

"En rade" (1887), de Joris-Karl HUYSMANS (de son véritable prénom Charles-Marie-Georges, est né à Paris en 1848, d'une mère née Badin et d'un père immigré répondant au doux prénom de Victor-Gotfried)

A lire sur http://www.huysmans.org/rade/rade3.htm

Evidemment, le mot "bombarde" est ici équivoque, puisqu'il peut aussi bien désigner un canon primitif que l'instrument à anche double dont auquel que nous connaissons bien.

74 pages plus loin, le malheureux héros fait un cauchemar, ce qui l'amène à voir et entendre des choses bizarres.

"En face d'elle, se tenait assis, dans une écuelle de bois posée sur un madrier, un cul-de-jatte, coiffé d'un bassin de malade, pareil à un béret de porcelaine blanc, habillé d'un tablier de mioche en cotonnnade, à raies, attaché derrière le dos, laissant libres les bras, couverts, du poignet au coude, de manchettes en percale retenues comme celles des charcutières, par de grands élastiques, d'un bleu très doux.

Et cet homme soufflait dans un pibroch, si fort, que ses yeux verts disparaissaient, tels que des points de câpre, derrière les ballons roses portant le nom d'un magasin, formés par ses deux joues."

Il y a manifestement confusion de sens chez l'auteur entre l'instrument de musique et l'air interprété mais Victor Hugo a fait cette même erreur dans Les Misérables :

" Le carré extrême de droite, le plus exposé de tous, étant en l'air, fut presque anéanti dès les premiers chocs. Il était formé du 75ème régiment de highlanders. Le joueur de cornemuse au centre, pendant qu'on s'exterminait autour de lui, baissant dans une inattention profonde son oeil mélancolique plein du reflet des forêts et des lacs, assis sur un tambour, son pibroch sous le bras, jouait les airs de la montagne. Ces Écossais mouraient en pensant au Ben Lothian, comme les Grecs en se souvenant d'Argos. Le sabre d'un cuirassier, abattant le pibroch et le bras qui le portait, fit cesser le chant en tuant le chanteur. "

…et, depuis, cela figure dans les dictionnaires avec cette signification erronée…puisque Victor Hugo l'a écrit… Mais il en est de plus sérieux comme le Trésor de la Langue Française Informatisé qui donne ces deux définitions en précisant que la seconde est abusive et en nous gratifiant d'une autre citation ainsi erronée :

"PIBROCK, PIBROCH, subst. masc.

MUSIQUE

A. Morceau de musique classique de cornemuse écossaise généralement composé d'un thème et de plusieurs variations. "Au moment où ils mettaient le pied sur le pont du Duncan, le bag-piper [joueur de cornemuse dans les pays anglo-saxons], gonflant sa cornemuse, attaquait le pibroch national du clan de Malcolm" (VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, Paris, Hetzel 1868, pp.577-578).

B. Abusivement. Cornemuse écossaise. "On nous verrait encore (...) Et sur les vieux pibrocks jouer les airs anciens" (COPPÉE, Théâtre, Jacobites, t.3, 1885, p.259)."


" Cet instrument de musique est en parfait état de fonctionnement.
C'est une cabrette, instrument usuellement utilisé dans les groupes de folklore auvergnat.
Vous pourrez cependant vous en servir comme bon vous semblera, pour jouer toute sorte de morceau (à condition de produire un petit arrangement personnel tout de même).
N'hésitez pas à me contacter pour tout renseignement.
La cause de la vente: aucun musiciens du groupe de folklore à qui appartient cette cabrette ne souhaite en jouer.
"

texte de présentation d'une cabrette en vente sur eBay fin 2007


" J'espère, dit le professeur Penrose en jetant un rapide coup d'oeil à sa montre qui marquait midi vingt tandis qu'il relevait délicatement le bras du tourne­-disque de son précieux enregistrement d'airs moravo-slovaques, j'espère que nous avons au moins établi les bases qui déterminent le nom de notre sujet d'études. J'espère que nous nous accorderons tous pour dire qu'au-delà du folklore il y a la musique. Méfiez-vous des fanatiques qui dénigrent systématiquement tout ce qui n'est pas interprété a capella dans une arrière-salle de café par un vieillard... sans voix, bien sûr, et qui s'en étonnerait ? Non, nous nous sommes débarrassés de ce fatras. Nous avons démontré avec certitude qu'il existe des endroits dans le monde où des interprétations d'une extrême virtuosité peuvent réellement être rattachées au folklore quand le peuple de ces pays a reçu en héritage une sensibilité musicale que nous, en Angleterre, associons toujours aux privilèges, aux cours de musique et au raffinement. Ne perdez jamais de vue ce fait qui nous rend modestes, et prenez garde de ne pas vous rallier aux critères purement anglais, ou devrais-je dire britanniques ? "

Ellis PETERS, Un coeur noir, 10/18 "Grands détectives", 1996. Début du chapitre III.

C'est une des enquêtes de l'inspecteur Felse. Elle se déroule dans un congrès de musiciens et chanteurs Folk.

J'en profite pour signaler à nouveau qu'Ellis Peters a écrit un roman policier dont le titre français est " Sur un air de cornemuse " mais il s'agit d'une erreur de traduction, le pipe en question étant une fujara des monts Tatra à la fontière slovaquo-polonaise…


"Entre huit et neuf heures, une sorte de rumeur joyeuse éclata dans le fond de la plaine, et fit aboyer subitement tous les chiens de ferme des environs : c'était la musique aigre et cadencée des cornemuses jouant un air de contredanse." p.66

"Lorsqu'on danse au biniou chez un propriétaire qui fait vendanges, sachez que c'est presque une soirée publique." p. 67

"Il n'y avait guère, en fait de danseurs, que les vendangeurs de la maison, et peut-être un ou deux jeunes gens des environs que le signal de la cornemuse avait attirés. Je ne saurais dire si le musicien qui jouait du biniou s'en acquittait avec talent, mais il en jouait du moins avec une violence telle, il en tirait des sons si longuement prolongés, si perçants, et qui déchiraient avec tant d'aigreur l'air sonore et calme de la nuit que je ne m'étonnais plus, en l'écoutant, que le bruit d'un pareil instrument nous fût parvenu de si loin..." p. 67

"Dominique", de Eugène Fromentin (1820-1876). GF Flammarion N° 479.


" Où est Mary ?
La cuisinière détourna péniblement ses cent kilos du fourneau qu'elle était en train d'allumer :
- Bonjour, ma'am. Elle dort encore, ma'am. Ces jeunesses-là, les bagpipers n'arriveraient pas à les réveiller !
"

était tirée de " L'assassin habite au 21 ", de Stanislas-André Steeman. p. 25


" J'en ai transformé, je les ai embellis. Est-ce que c'est composer ça ? "

Manu Kerjean, relaté par Erik Marchand dans le livret du CD édité par Dastum et consacré à ce chanteur. Cette phrase étant, bien entendu, la réponse à la question d'Erik "Et toi tu as composé des tons ? ". Un ton étant une mélodie à danser.


" Le biniou koz... et puis il la ferme "

Yvon Etienne et Arnaud Maisonneuve dans " Histoires d'en rire en Bretagne " ed. Des dessins et des mots


Une perle de la télé parmi tant d'autres : Patrick Dupond jugeant la prestation d'un groupe de claquettes irlandaises dans " Incroyable talent ": " J'ai trouvé que ça manquait vraiment d'originalité au niveau des bras ".
"Joseph de Beaucaire s'est fait façonner une cornemuse d'après ses instructions de sorte que, seul le souffle des ses puissants poumons, peut l'actionner valablement. Cette musette est connue dans tout le pays : elle est en si bémol, avec basses notes, un sac de cuir volumineux recouvert d'une enveloppe en velours de soie noire, un montant en bois des îles à une extrémité, deux flûteaux à large pavillon pour le doigté et un gros et long bourdon pour l'accompagnement, enfin, l'embouchure est un tube en argent."

"Le Marquis Joseph de Beaucaire - 1807-1879 - Sa vie ardente et intrépide au Pays du (sic) Tronçais" (page 82), de Roger Chassaingt, auto-édité par le même en février 2000

A mettre en regard avec ces phrases écrites quelques années plus tôt par J.F. Maxou Heintzen à la page 24 de "Encore une sauteuse, Monsieur le Marquis" (Edition AMTA, 1987) :

"Ses moyens le lui permettant, il s'en fit faire une à sa taille, disait-il : plus grande que la moyenne, évidemment. En "bois des îles", avec des bagues d'étain, un hautbois en cormier, et un beau velours pour la poche, elle sonnait plus grave que celles de ses congénères."

Tout l'ouvrage de Roger Chassaingt (Attention, ne surtout pas confondre avec Jean-François Chassaing !) est, paraît-il, du même tonneau, y compris la bibliographie.


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