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Merci à Pascal, Marie-France, Christian, Michel, Alain, Bernard, Maud etc.
" Marchons! fit Thomme, qui a servi dans la garde nationale.
On embarque silencieusement. Au milieu de la rivière le canot s'arr"te. Le pifferaro laisse les avirons à son camarade, détache sa cornemuse et en tire des notes criardes qui font hurler des chiens non loin de là. Le créancier tient bon."
"Cette annonce s'adresse aux bricoleurs en informatique
Vend 4 ordinateurs portables de marque HP modèle COMPAQ NC6400 comprenant : - Batteries - Chargeurs - Licence Windows XP ou Vista selon modèle - Lecteur de cartes...
Attention, ils ont (peu) servit à une entreprise, qui, pour raison de confidentialité, a détruit les disques durs et barrettes de RAM avant de les céder.
Il faut donc les ré-équiper chacun d'un disque dur (valeur : 20 à 60€) et d'une ou plusieurs barrettes de mémoires (environ 10€)
Donne avec, 4 souris laser et autres supports
Le lot n'est pas vendable séparément
Pas d'échanges possible sauf cornemuse "
"Il s'interrompit pour aller chercher son instrument de musique qui ressemblait à un sac. (...). Rod souffla vigoureusement dans un petit tuyau de son instrument de musique, ce qui gonfla légèrement le sac. (...) Un son longuement étiré, glapissant, qui traversa tout le pont, l'interrompit. Rod avait coincé le sac de son intrument sous son bras et le pressait tout en jouant avec les doigts sur un fifre. Etrangement, il ne soufflait pas à l'intérieur de celui-ci, c'était l'air en sortant du sac qui alimentait le fifre. Vitus vit que Rod soufflait de temps en temps dans un autre petit tuyau et en conlut que c'étiat ainsi qu'il reconstituait sans cesse la réserve d'air du sac. En outre, un second fifre émettait en permanence un son aigu, sous la seule pression de l'air. "Arrête avec cette musique pour chats ! cria l'un des fantassins. On ne s'entend plus parler !. - Silence, bon Dieu !" cria une voix venant de l'autre côté ou quelques hommes essayaient de dormir Ils se balançaient doucement dans des hamacs. Rod sourit sans se laisser troubler. Il continua à appuyer sur le sac en cuir et à jouer des mélodies avec les doigts. Il se mit même à chanter dans une langue aussi peu harmonieuse que sa musique. "Je ne sais pas, dit le maître au bout d'un petit moment, mais sa musique n'incite pas vraiment à la chanter avec lui et, de toute façon, personne ne comprend rien à ce gallois ou sa langue quelqu'en soit le nom."
in "Le chrirurgien ambulant" de Wolf Serno
(roman traduit de l'allemand)
"Chez elle on ne croisait personne qui ne fut d'abord un personnage. Au petit déjeuner surgissaient des individus irrécupérables, tout un zoo humain qui me ravissait : un militant écolo, qui vivait pieds nus, facteur d'épinettes de son état, un rabbin véhément qui traitait d'hérétiques ses interlocuteurs, un grand éditeur parisien venu se masturber sur les rives du Léman pour oublier son homosexualité, un universitaire québécois au physique humide qui entretenais une liaison aussi torride que platonique avec une princesse indienne, des jeunes filles à qui l'on prêtait des qualités à la hauteur de leur beauté, un syndicaliste bulgare qui venait se faire masser les pieds par ma grand-mère (...)" J'arrête là cette longue liste tirée du roman parternobiographique d'Alexandre Jardin "Le Zubial"....
" Mon voisin de chambre est un jeune pompier tombé sous les matraques de la police pendant les manifestations du début du mois. Il prétendait s'interposer entre les forces de l'ordre et un groupe de manifestants. Comme il n'était pas en uniforme, la loi lui a fait sauter les dents démis la mâchoire, fracturé la cloison nasale, enfoncé une orbite, brisé quelques côtes, cassé la main et la cheville. Il pleure. Il a si peur. Il pleure de terreur. Je suis incapable de l'apaiser. La voix de canard émise par mes bandages nuit à la sagesse de mes consolations. Ses parents et sa fiancée, une gamine noyée de larmes, ne font pas mieux. Ce sont les copains de sa brigade qui le ramèneront à la vie. Chaque soir, une demi-douzaine de pompiers débarquent, travestis en Bretonnes, en Alsaciennes, en Savoyardes, en Provençales, en Algériennes, happening folklorique fêté par toutes les infirmières de l'étage : cornemuses, fifres, tambourins, youyous, danses locales, galettes au beurre, couscous, choucroute, Kronenbourg, thé à la menthe et vin d'Abîme, rigolade générale dont on craint d'abord qu'elle n'achève notre petit pompier (ses mâchoires et ses côtes mettent son rire au supplice) mais qui le ressuscite. "
Une petite citation, pas directement musicale, mais il y a tout de même tellement de personnes concernées dans notre milieu :
"Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière." Michel Audiard (sur internet, une page attribue cette citation à la philosophie taoïste, je suis un peu sceptique...)
Le contexte : 1914-1918. La guerre fait rage. La vie mondaine est descendue de Paris vers Nice, mais Deauville accueille encore quelques irréductibles. C'est également le lieu de repos des troupes anglaises et écossaises; et ce témoignage étonnant : "On danse pourtant le tango à Deauville. Mais il faut se lever à cinq heures du matin pour voir cela, en plein jour, sur la plage. A cette heure matinale, tout le camp anglais, qui vit sur la colline, descend en costumes de highlanders sur le sable et prend son quotidien bain de mer. La plupart sont des convalescents. Et pour "la réaction", au lieu de boire l'apéritif, ils dansent, entre eux. Et ils dansent quoi ? Horror ingens [comble de l'horreur] : le tango, le subversif tango joué par le bag-piper de la compagnie ! Ah ! sur cette plage normande, dans le petit matin, cet air argentin beuglé par un instrument d'Ecosse, devant cinquante couples masculins en peignoirs, ou une serviette jetée sur les épaules... Un pas en avant, deux pas en arrière... C'est le tango, tango de guerre, tango triste, malgré les jeunes figures rieuses de toutes leurs longues dents britanniques !...)
La note en bas de page mentionnne que ce petit texte est tiré de l'ouvrage : "L'Epoque Tango tome 2 : le Bonnet rose, la vie mondaine pendant la guerre. - par MICHEL (Georges-Michel), édité en 1920. Aucune info sur l'éditeur.
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